• AccueilEntre 19 et 22h30, un double assassinat a été perpétré au Quartier VUKULA, Cellule BIONDI, Colline Kasongomi, à Butembo dans la nuit du Samedi au Dimanche 25 Avril 2010 par des militaires et Policiers des Fardc non autrement identifiés.

    Mr MUHINDO KAMUHANDO ASIMWE Adouze (27 ans), petit commerçant et boxeur de grande renommée à Butembo, père d’un enfant de 6 mois, se préparant au mariage religieux au mois de Juin prochain, à été assassiné au Quartier VUKULA, dans l’Avenue reliant VUKULA et KITINGU. Il partait de chez ses parents pour dormir dans sa boutique vers 22h5’ quand il a rencontré les malfrats. Ces derniers lui ont arraché son téléphone et de l’argent avant de le cribler de quatre balles dans la poitrine. En dépit du secours des bons samaritains, Adouze mourra à l’hôpital Général de Matanda quelques minutes plus tard. La fiancée ainsi que les fans de l’illustre disparu sont inconsolables.

    AccueilMr Muhindo KITARA (32 ans), Petit Commerçant de son état, Marié et Père de 3 enfants et ancien joueur de football dans l’équipe F.C. Nyuki/Butembo a été abattu dans la Cellule KITINGU, Quartier Vukula n° 181 à 21h30’ à 10 mètres de sa parcelle devant sa famille. Tous deux venaient d’accompagné sa grande sœur qui était venue leur rendre visite. Selon la veuve, les tueurs portaient des tenues de la Police Nationale Congolaise et ont abattu son mari sans dire un mot par trois balles dans la poitrine. D’après les habitants du quartier, six policiers sillonnaient le quartier à partir de 18h30, heure de Butembo. Ils y commettront le meurtre trois heures plus tard.


                                                      Umbo Salama


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  •                               Accueil16 février 1992. C’est ce jour que tout a changé et que le glas venait de sonner pour le régime Mobutu. A l’initiative des abbés catholiques, les chrétiens avaient bravé le régime en place, exorcisé le démon de la peur pour marcher afin de réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine. Car quelques heures plus tôt, le Premier ministre de l’époque, Nguz a Karl I Bond, avait fermé « avec force » les travaux de ce cadre de la démocratie, de la liberté d’expression.

    Jamais pareille marée humaine n’était descendue dans les rues de Kinshasa pour revendiquer ses droits. Un spectacle inédit. Une image captivante, inoubliable. Surtout au niveau de l’échangeur de Limete d’où les premiers coups de feu ont été tirés. Rameau d’une main, Bible ou chapelet dans l’autre, des milliers de chrétiens marchaient, tout en entonnant des chansons religieuses. Face à eux, des militaires bien armés, doigt sur la gâchette. Du jamais vu à Kinshasa. Du jamais vu en République démocratique du Congo, alors Zaïre.

    Mais hélas ! Cette marche pacifique fut brutalement réprimée. Dans le sang. Personne ne connaîtra jamais le nombre exact des morts de la démocratie, de la liberté d’expression.
    16 février 1992. C’est ce jour que tout a changé et que le glas venait de sonner pour le régime Mobutu. A l’initiative des abbés catholiques, les chrétiens avaient bravé le régime en place, exorcisé le démon de la peur pour marcher afin de réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine. Car quelques heures plus tôt, le Premier ministre de l’époque, Nguz a Karl I Bond, avait fermé « avec force » les travaux de ce cadre de la démocratie, de la liberté d’expression.

    Jamais pareille marée humaine n’était descendue dans les rues de Kinshasa pour revendiquer ses droits. Un spectacle inédit. Une image captivante, inoubliable. Surtout au niveau de l’échangeur de Limete d’où les premiers coups de feu ont été tirés. Rameau d’une main, Bible ou chapelet dans l’autre, des milliers de chrétiens marchaient, tout en entonnant des chansons religieuses. Face à eux, des militaires bien armés, doigt sur la gâchette. Du jamais vu à Kinshasa. Du jamais vu en République démocratique du Congo, alors Zaïre.

    Mais hélas ! Cette marche pacifique fut brutalement réprimée. Dans le sang. Personne ne connaîtra jamais le nombre exact des morts de la démocratie, de la liberté d’expression.
    16 février 1992. C’est ce jour que tout a changé et que le glas venait de sonner pour le régime Mobutu. A l’initiative des abbés catholiques, les chrétiens avaient bravé le régime en place, exorcisé le démon de la peur pour marcher afin de réclamer la réouverture de la Conférence nationale souveraine. Car quelques heures plus tôt, le Premier ministre de l’époque, Nguz a Karl I Bond, avait fermé « avec force » les travaux de ce cadre de la démocratie, de la liberté d’expression.

    Jamais pareille marée humaine n’était descendue dans les rues de Kinshasa pour revendiquer ses droits. Un spectacle inédit. Une image captivante, inoubliable. Surtout au niveau de l’échangeur de Limete d’où les premiers coups de feu ont été tirés. Rameau d’une main, Bible ou chapelet dans l’autre, des milliers de chrétiens marchaient, tout en entonnant des chansons religieuses. Face à eux, des militaires bien armés, doigt sur la gâchette. Du jamais vu à Kinshasa. Du jamais vu en République démocratique du Congo, alors Zaïre.
    Mais hélas ! Cette marche pacifique fut brutalement réprimée. Dans le sang. Personne ne connaîtra jamais le nombre exact des morts de la démocratie, de la liberté d’expression.

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  • AccueilLes métaux contenus dans les téléphones mobiles servent à financer une guerre d’une grande brutalité en RDC.C’est le message porté par l’ONG britannique Global Witness à l’ouverture à Barcelone (Espagne) du congrès mondial de la téléphonie. Global Witness continue à exhorter les grandes entreprises du secteur de l’électronique à mettre de l’ordre dans leurs pratiques.

     Les métaux contenus dans des appareils électroniques utilisés au quotidien, tels que les téléphones mobiles et les ordinateurs, sont exploités illégalement en République démocratique du Congo et financent un conflit responsable de millions de morts, a déclaré Global Witness.

     Malgré toute une série de rapports de haut niveau publiés par les Nations unies qui renseignent sur les liens entre les minerais et le conflit, les entreprises qui réalisent des bénéfices colossaux grâce à la vente de téléphones mobiles et d’autres appareils électroniques ne font pratiquement rien pour s’assurer que les composants de leurs produits ne proviennent pas de régions contrôlées par des groupes armés. 

     

    Les principales parties belligérantes de l’Est du Congo – y compris la milice des FDLR, liée au Rwanda, et l’armée gouvernementale – contrôlent une large part du commerce lucratif de minerais servant à produire de l’étain, du tantale et du tungstène, ainsi que du commerce de l’or. Ces groupes commettent d’atroces atteintes contre la population civile, y compris des meurtres de masse, des viols, des actes de torture et un recrutement forcé.

    Des sociétés internationales de transformation achètent des minerais à des comptoirs congolais, lesquels se procurent ces minerais dans des zones détenues par des groupes armés et des unités militaires. Les entreprises du secteur de l’électronique pourraient contribuer à éliminer cette pratique en exigeant des sociétés de transformation qu’elles prouvent que leurs produits ne participent pas au financement du conflit, faute de quoi la vente n’aura pas lieu. Cependant, peu de ces entreprises, pour ne pas dire aucune, n’a pris de telles mesures. Certaines affirment que leurs chaînes d’approvisionnement sont tout simplement trop complexes pour pouvoir être suivies de si près, mais les travaux de recherche menés par des ONG (organisations non gouvernementales) et des enquêteurs des Nations unies indiquent que cet argument n’est pas valable. 

     

     


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  • Accueil                                                                                 Facilitation des mouvements de personnes et des biens entre la RDC et le Rwanda. Première décision prise dans ce sens par le président rwandais Paul Kagame qui a instruit toutes les autorités rwandaises, surtout celles exerçant leurs fonctions le long des frontières entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Elles sont appelées à réduire toutes les restrictions pour permettre une meilleure circulation des biens et des personnes en vue d’intensifier le commerce entre les deux pays. Kagame demande aux autorités congolaises d’en faire autant. Du coup, la question qui se pose est celle de savoir si les FDLR ne constituent plus un danger pour le régime de Kigali Serait-ce la preuve de l’anéantissement de la capacité de nuisance des FDLR ? Manifestation de la normalisation des relations entre Kigali et Kinshasa ? Kigali tient-il à anticiper les décisions qui seront prises lors du prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, CIRGL, portant certification des « minerais du sang » ?
    Accueil
    Mardi 9 février, Paul Kagame, président du Rwanda, s’est adressé à toutes les autorités de son pays. Particulièrement aux maires, gouverneurs, autorités territoriales, ministre des Finances ainsi qu’à toutes les personnes qui peuvent rendre possible et faciliter le commerce entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Adresse qui s’appuie sur la relance de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale, CEPGL, dans le but d’exploiter au maximum les potentialités dont disposent particulièrement la RDC et le Rwanda. Dans son adresse, le président rwandais a demandé aux autorités locales « de relaxer les mouvements des personnes et des biens à la frontière avec la République démocratique du Congo ». Mieux, il les a instruites à réduire les restrictions pour accorder des visas à toute personne qui désire venir au Rwanda et exercer toute activité commerciale.
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  • AccueilTrois hippopotames ont été abattus mercredi et jeudi derniers au parc des Virunga, autour du village de Vitshumbi. Ce village est situé à environ 100 kilomètres au nord de Goma, aux bords du lac Edouard, en territoire de Rutshuru. L’information est livrée par le directeur de l’ONG Innovation pour le développement et la protection de l’environnement (IDPE). D’après lui, douze hippopotames ont été abattus dans cette zone du parc depuis le début du mois de janvier 2010

    Les chiffres livrés par le directeur général de l’IDPE, Bantu Lukambo, sont interpellateurs. D’après lui, en l’espace d’un mois, les braconniers ont abattu huit éléphants, douze hippopotames, six buffles, seize antilopes sans compter les oiseaux migrateurs. Il a attribué cette nouvelle recrudescence du braconnage aux militaires FARDC. Ces derniers, a-t-il déclaré, collaborent avec certains civils qui sont des bons tireurs. Lorsque ces tireurs abattent l’animal, les militaires les récompensent par deux pattes et la tête de l’animal abattu, a indiqué M. Bantu Lukambo. Il a souligné que tous les grands mammifères sont, à présent, menacés par les braconniers dans cette partie du parc. Les commerçants provenant de Taliha et de Goma viennent acheter, auprès des militaires, les animaux abattus pour les revendre, a-t-il renchérit. Parmi les commerçants, on dénombre beaucoup de femmes des militaires, a-t-il précisé. « Ces militaires affirment s’adonner à cette pratique de braconnage pour s’alimenter faute de nourriture. Ils vendent une autre partie de l’animal pour gagner un peu d’argent. Ces derniers temps, même les gardes du parc n’ont plus le droit de s’aventurer dans certains coins de ce site, sur ordre de ces militaires. C’est surtout dans les secteurs centre et est du parc de Virunga », a affirmé M. Bantu Lukambo pour expliquer les causes de la recrudescence de ce braconnage. Malgré toutes les tentatives de radiookapi.net, les responsables militaires basés dans le secteur de Vitshumbi sont restés injoignables. Pour sa part, l’administrateur assistant résident à Vitshumbi, Muhindo Nyaroba, a confirmé cet abattage des grands mammifères du parc de Virunga. Cependant, il n’a pas attribué ce braconnage aux militaires FARDC. Selon ce cadre territorial, les vrais auteurs de ce braconnage seront connus à l’issue d’une enquête qui est en cours.

     

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